Valéry Giscard d'Estaing

Valéry Giscard d'Estaing '''Valéry Giscard d'Estaing''' , né le à Coblence (Allemagne) et mort le à Authon (France), est un homme d'État français, président de la République du au .

Polytechnicien et énarque, il commence sa carrière comme inspecteur des finances, avant de devenir directeur adjoint du cabinet d’Edgar Faure, président du Conseil. En 1956, il est élu député du Puy-de-Dôme. Sous la présidence du général de Gaulle, il exerce les fonctions secrétaire d'État aux Finances (1959-1962) puis de ministre des Finances et des Affaires économiques (1962-1966). Il prend ensuite ses distances avec le pouvoir gaulliste, en particulier lors du référendum de 1969, contribuant au départ de De Gaulle. Durant la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il est à nouveau ministre de l'Économie et des Finances. En parallèle, il fonde et préside les Républicains indépendants, deuxième composante de la majorité de droite.

Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il devance au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas puis l'emporte face au représentant de l'Union de la gauche, François Mitterrand, à l’issue d'un scrutin marqué par une participation record dans l’histoire de France. À , il devient le plus jeune président de la République .

Prônant une , il fait voter l'abaissement de la majorité civile, la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Il gouverne avec la majorité de droite acquise en 1973 et renouvelée en 1978. Sa politique étrangère est marquée par le renforcement de la construction européenne, par sa contribution au lancement du G7, ainsi que par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et dans l'opération ''Caban'' (Centrafrique), qui renverse l’empereur Bokassa, à l’origine de l’« affaire des diamants ».

Sur le plan économique, tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant le nucléaire, il doit faire face à la fin des Trente Glorieuses et aux chocs pétroliers. , après la démission de Jacques Chirac, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste Raymond Barre, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Valéry Giscard d'Estaing se montre progressivement de plus en plus conservateur, en particulier sur l'immigration. Bien que sa majorité ait remporté les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, en partie à cause des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.

Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Devenu président de l'Union pour la démocratie française (UDF), fondée durant son septennat, il est l’un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de l'Union européenne, il est député européen puis président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il se retire de la vie politique et siège au Conseil constitutionnel français, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République.

Auteur de plusieurs essais et romans, il est élu à l'Académie française , au fauteuil laissé par Léopold Sédar Senghor. Il est le président de la République française ayant vécu le plus longtemps, tant par son âge (94 ans) que par la durée écoulée après la fin de son mandat (près de 40 ans). Informations fournies par Wikipedia
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