
Peggy Guggenheim
Autodidacte en art moderne, elle a appris, avec des amis comme Marcel Duchamp ou Jean Cocteau, à apprécier l'art abstrait dont elle a ensuite fait la promotion, avec beaucoup de discernement, allant à l'encontre même de son oncle, Solomon Guggenheim, qui a mis du temps avant de reconnaître la valeur des acquisitions de Peggy Guggenheim.
Elle a ouvert une galerie à Londres sous le nom de « Guggenheim Jeune », encourageant les artistes alors peu connus. Pendant la Seconde Guerre mondiale, usant du prestige de son nom et de sa nationalité américaine, elle a sauvé un grand nombre d'artistes pour lesquels elle a obtenu de faux papiers et elle a financé leur passage aux États-Unis, apportant son aide à Varian Fry.
Son nom reste lié au musée qu'elle a fondé à Venise sur le Grand Canal, la Collection Peggy Guggenheim dans le palais ''Venier dei Leoni'', sa dernière résidence. Sa vie tourmentée de femme légère, « mangeuse d'hommes » a occulté le travail de recherche et le « flair » dont elle a su faire preuve à l'instar de son oncle Solomon R. Guggenheim.
De retour à New York, en 1959, pour l'inauguration du musée de son oncle, elle est effarée par la tournure commerciale que le mouvement artistique américain a prise. Dans son autobiographie, elle porte un jugement sévère sur le nouveau « monde de l'art ». Informations fournies par Wikipedia
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